Robert Parker, la notation sur 100, les soutiens-gorges et moi…


A force d’écrire sur Bob, on va me croire obsédé ;-) Comme c’est la première fois que j’écris sur les soutiens-gorge, les historiens du web et du vin, qui, un jour, analyseront ce blog, en déduiront en revanche ce qu’il voudront sur mes véritables obsessions ;-). Bon, je dis Bob, mais ce billet est fondamental pour tous ceux qui, à sa suite, se mirent à noter le vin sur 100 points. Je m’explique.

Pas plus tard que vendredi, j’eu comme un flash. Une vraie. Un grand tilt. : plus qu’aux histoires cochonnes, ce qu’il adore d’après Geoffrey Davis, Bob aurait dû d’avantage s’intéresser à Victoria’s Secret ou à La Perla. Il aurait alors découvert, comme je l’ai fait, la « Notation Ultime », la fusion alchimique et Dalinienne entre la note sur 100 et… la profondeur du bonnet. Et oui, nous allons parler poitrine. L’époque étant parait-il aux vins à « fortes poitrines », il était temps d’aborder le sujet. Même un lundi ;-)

Je m’explique. Vite, sous peine de passer pour un cinglé grave ;-)

Me voilà vendredi dans une dégustation de vins du Roussillon où, côte à côte, figurent des 88, des 90, des 94, voire des 95/100. Non pas que je mémorise toutes les notes du Maître ou des ses apôtres, mais comme le Roussillon a été noté la semaine dernière, il m’en reste des traces ;-). Je goûte. Je me pose de sacrées questions, je l’avoue… Et tout d’un coup, voilà mon regard attiré par un bout de dentelle noire qui prolonge un bras tendu… ;-)

Plus rien n’existe. Un grand silence. Comme une impulsion lumineuse.. Oui, mais c’est, bien sûr !

A la notation de Bob, il manque la profondeur du bonnet !

Je me vois obligé ici de faire une explication succincte sur l’importance du bonnet. Toutes les femmes qui lisent ce blog, elles sont nombreuses ;-), le savent, les hommes moins car (trop ;-) peu-d’entre-eux, au final, offrent de la lingerie aux femmes qu’ils aiment : entre un 90 A et un 90 C, il y a, comme qui dirait, la même taille mais pas la même promesse… ;-) Et entre un 98 A (Laure Manaudou ;-) et un 95 C (là comme ça, je pense à personne, mais les commentaires sont ouverts ;-), je sais vers quoi un mec normalement constitué est attiré.

Ce qu’il manque à la notation Parker, c’est la lettre après la note

Avec une lettre en plus, qui indiquerait la concentration du vin, tout serait si clair…

Il pourrait y avoir un 98 A, un très grand vin pour le dégustateur qui le juge, mais la lettre indiquerait qu’il est sur la finesse, sur la tension, sur l’aromatique. Pas mon truc ou alors pas souvent. Le même 98 D, ce serait super concentré, noir, riche, crémeux et dense. Pavie, par exemple. Si on aime pas le style, on pourrait passer son chemin sans polémiquer pendant des heures. Gageons que les journallistes anglais trouveraient sans doute à se quereller sur qui pense qu’un D, ce n’est pas assez, et qu’il faudrait mettre un E, voire un F ;-) On serait pas avancé, mais qu’est qu’on rigolerait… ;-). On pourrait, en revanche, si on aime la concentration, préférer acheter un 92 C plutôt qu’un 96 A. Vous voyez ce que je veux dire ? J’en suis certain… Chacun y trouverait son compte, non ?

Elle est pas excellente, la notation Bizelienne ? Car, désormais, il faudra bien l’appeler comme ça, non ;-)) ? Je vais la déposer de ce pas, inscrivant de fait mon nom dans l’histoire du vin d’une manière indélébile ;-)

Je rigole, je rigole, mais réfléchissez, ce n’est pas idiot… Vous allez voir, ca va faire son chemin. Vous pourrez dire :  « j’y étais, le premier jour, au moment du big bang. Le jour où ce grand malade de Bizeul a trouvé cette idée pas si saugrenue que cela » ;-)

P.S. : si tu es un professionnel de la Lingerie; si tu vas chaque année au salon de la Lingerie; si tu te souviens du mec passablement allumé qui, pendant deux ans, a animé un bar à Champagne en plein milieu du salon dans les années 90; si tu te souviens du goût particulier qu’avait à ce moment la petite coupette de Krug ou de Bollinger qu’il ta servi avec un petit toast de foie gras, au milieu des mannequins en peignoir : sois heureux, tu l’as retrouvé grâce au web ;-).

P.S.S. : Bernadette, si tu me lis, quels beaux souvenirs ! Quand est ce qu’on recommence ? ;-)

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