Cosette, Susan Boyle et les vins du Roussillon, même combat


Allez, si vous l’avez pas vu, je ne résiste pas à vous donner le lien…

C’est ICI

Je n’ai pas pu m’empêcher de m’identifier à la pauvre ménagère, méprisée comme on peut rarement le voir aussi brutalement; d’habitude, ce genre de jugement dit « à l’emporte-pièce » est dissimulé…

Je chante ? Non, je ne chante pas ;-)

Mais il ne se passe pas une semaine sans qu’un coup de fil ou un mail nous raconte une expérience similaire : « euh, j’ai goûté votre vin… Enfin, le sommelier ou le caviste m’a un peu forcé la main et alors là, le choc… ».  » J’étais chez des amis, il a sorti une bouteille de vin du Roussillon, j’ai pensé : nous voilà bien, encore un vin du Sud ;-( Et finalement, je vous appelle parce qu’on s’en est pas encore remis… ».

Tous les producteurs de régions dites « émergentes » me comprendront. Rien n’est plus dramatique que les apriori, dans le vin comme dans la vie… Et c’est pas demain que la nature humaine changera.

J’ai regardé cette vidéo. Elle est assez fascinante. La chirurgie esthétique des jury. Leur moue méprisante. L’angoisse et en même temps la sérénité de l’impétrante. Son attitude calme : j’aime chanter, on verra bien. Je vais faire le mieux que je pourrais, on verra bien. Je suis différente et je l’assume. Ma différence est une force. Intéressant, vraiment…

Bon, le truc positif, c’est que souvent, comme pour la « pauvre » et célèbre Susan, quand au final c’est vraiment bon, l’effet est sans doute bien plus fort, la surprise s’ajoutant à la qualité intrinsèque du produit ;-)

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