Ma tempête à moi


Si vous suivez la bourse, ça a drôlement tangué la semaine dernière… Mais pas question sur ce blog de parler analyse boursière ;-) La tempête, chez nous, c’était lundi et mardi, avec 2° (en mai…) et 130 km/h de Tramontane. Le résultat ? Ça gèle, d’abord les feuilles puis les inflorescences, et puis ça casse aussi.

Heureusement, on était pas trop avancé vu les conditions climatiques, sinon, c’était l’hécatombe annoncée sur les Syrah… Là, ce sont les feuilles qui font peine à voir. Une semaine après, les dégâts deviennent apparents. Et encore, je n’ai pas à me plaindre, sur Banyuls, certaines parcelles sont détruites à 75 %, sarments brisés. Pourtant, le Grenache est résistant, sa feuille solide. Mais là, les sarments étaient en pleine croissante, cassants comme du verre, lourds car gorgés d’eau. Le pire n’est jamais certains. Là, c’était pourtant le cas et certains domaines, déjà fragilisés auront de la peine à s’en remettre…

Je vous passe les Cinsault, décidément pas au bon endroit à la Chique, dont les feuilles semblent avoir été grêlées ou mitraillées, alors que ce n’était que des goutes de pluies projetés par le vent… Il faudra attendre la fleur pour se rendre compte de la véritable étendue des dégats.

Ainsi va la vie du paysan, soumis aux aléas climatiques, devant s’incliner et repartir vers une année qui ne s’annonce pas simple…

Sarments cassés, à retailler si on veut avoir du raisin l’année prochaine…

Gel sur feuille dues au vent glacé. Rien à faire d’autre qu’attendre que ça tombe, que ça cicatrise et que ca repousse…

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