Les grands moyens…

Bon, faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages et donc, cette année, ça suffit des sangliers !

Au programme, tirs d’été et pas de quartier et clôture. Tant pis pour le prix, à un moment, ou on arrache (déjà un hectare arraché, qu’on pouvait pas protéger, de vignes magnifiques), mais le Mas Llianssou, je le quitterai pas.

Les grands moyens, humains et financiers, c’est pour maintenant. Le problème, c’est qu’on est pas sur de la terre à patate mais sur la roche mère, le calcaire Urgonien pur, le plus dur du monde après le marbre.

Tracto pelle obligatoire.

Etape un, nettoyage du tour de la parcelle pour tenter de faire de l’espace pour pouvoir tourner ensuite avec les tracteurs.

Etape deux, le burineur ! Suffit de changer les têtes !

On a essayé à la barre à mine, au marteau piqueur, c’était pas les outils adéquats c’est clair. De plus, il faut des trous tous les deux mètres, parce qu’on a bien regardé et que c’est ce qu’il faut si on veut que ça tienne. A Noël, on y était encore.

Ce qu’il faut, c’est un gros outil bien dur 

Ensuite, piquets en place (je vous dis pas le coût, c’est pas le bon moment pour acheter de la feraillle ;-), dans un semblant d’alignement.

On fait pour le mieux, tant pis pour le paysage… Ca sera mieux une fois scellés…

Ah parce que je vous ai pas dis, mais faut cimenter, sinon, ça tiendra pas. C’est pas des marcassins, chez nous, c’est des bestioles de 100 kilo, très motivées et mal habituées à prendre nos vignes pour un restaurant et une aire de repos.

Une semaine de travail, à quatre, pour boucher tous les trous et entourer quatre hectares.

Ciment, sable, gravier, brouette. Le tout, perdu dans la montagne, hein. Faut pas oublier un outil important.

Heureusement, il y a des citernes anciennes pour l’eau. Mais quel boulot !

Voilà, là, ça va tenir.

Reste, un peu plus tard, la pose du grillage, puis, à l’extérieur, du barbelé, indispensable, pour les empêcher de passer dessous.

Ah, et le portail, qu’il faudra construire de A à Z. Heureusement, on a un artiste en ce moment, en résidence 

Rendez vous dans deux mois pour l’inauguration.

A nous deux, les cochons !