Japan Tour 2014 – One more thing…

J’en avais encore quelques unes…

Un bouquet de fleurs mauve, comme posé par hasard dans une vasque. Mais voilà, il n’y a pas de hasard…

Je vous ai dit qu’on avait partagé un petit plat de sashimi, dimanche soir ? Non ? C’est fait.

Je trouve les chauffeurs de taxi souvent imbuvables partout, en France en particulier, la province battant des records… Sauf au Japon, où les chauffeurs sont parfaits, les taxis impeccables. Bon, c’est pas donné, mais on en a pour son argent, de la petite broderie sur les sièges au trajet où l’on ne vous arnaque JAMAIS. A l’arrière de beaucoup d’entres eux, un bouquet de possibilités pour recharger votre smartphone… Utile. On commence à trouver ça à Paris chez Chauffeur Privé. Enfin.

Ce qui frappe, au Japon, c’est le respect pour l’espace collectif, les lieux publics. Et le nombre de gens âgés, qui continuent à bosser. Mieux vaux qu’il soient là – même si on se demande parfois leur utilité en dehors de vous rassurer ou de vous indiquer une direction ou simplement vous sourire, ce qui n’est déjà pas rien –que chez eux, à se morfondre, transfusés de chiches allocations. Ceux là semblaient drôlement gailards, ce matin là, attendant le métro. Je me demandais bien à quoi pouvait servir leur grand panneau.

A mais bien sûr ! Le métro arrive à la seconde près. Devant la bonne voiture et la bonne entrée, au mètre près. Pour aider une dame en fauteuil roulant à franchir le petit espace entre le métro et le quai. Leur homologue de la station de départ les avaient prévenus. Efficacité, précision, service. Je suis bluffé. Ils méritaient d’être sur ce blog.

Je l’avais oublié dans mon post « sushi ». Dans le coin, près du maître, une petite boite inox permet de réchauffer à la vapeur les algues qui vont servir aux makis et à certains sushis. Je n’en avais jamais vu en France. Mais peut-être y en a t’il ? Une chose est sûre, ça change tout…

Pout toi, Emmanuelle. Un vase taillé dans un morceau de bois, fabuleux par sa simplicité et sa présence. Une fleur, une seule. La bonne, au bon endroit. Une expression totalement dépouillée de l’Ikébana que tu aimes tant. J’aurai dû l’acheter, malgré son prix. J’aurai dû. Je reviendrai.

« Je vous ramène quoi, les enfants, du Japon ?

– des sushis

– euh, ça va être difficile.

– rien, alors.

Bon, j’ai trouvé, non sans du mal. Mais à mes deux amoureux de fraisier, j’aurai bien rapporté ces drôles de sandwichs à la fraise… Etonnant la passion des Japonais pour les gâteaux à la crème, les gâteaux roulés, les trucs bien régressifs, mous et crèmeux. Il y a en partout. Existe t’il un art du goûter japonais ? Ca reste à creuser.

Trois heures du matin, dans un bar à vins grand comme une boîte à chaussures, un vin de l’ami Thunevin. Bad boy dans bad quartier, bad heure, logique… Certaines choses qui se passent à Tokyo restent à Tokyo.

Lalou Bize-Leroy, en poster, devant une roue astrologique sensée, je pense, illustrer l’engagement de la grande prêtresse pour la bio-dynamie. Les vignerons « croyants » vont ils voir des astrologues ? Ecoutent-ils leur horoscope, chaque matin, dans le grand morning d’RTL2 et agissent-ils en conséquence ? Je suis trop cartésien, c’est terrible.

Ici, les marques ont bien sûr des magasins, mais aussi et surtout des immeubles complets… Ici le building Tod’s et celui d’Hugo Boss. Et un architecte derrière, c’est sûr. Impressionnant.

Et enfin un banc, un simple banc. Dans un centre commercial, un recoin, que sans doute personne ne remarque. Moi, il m’a bien plu, ce banc, bout de bois amoureux de son béton brut, dépouillé au point d’en devenir chaleureux… Une belle fin pour ce Japan Tour…