Au nord


DFin de semaine à Montréal. Avec joie.

Voyage express, 3 nuits seulement, le décalage horaire va me tordre, je suis prévenu.

J’aime le Québec. J’aime les Québécois. Ils me le rendent bien, en appréciant mes vins et en étant charmant avec moi, toujours. Puisqu’on est dans les compliments, je dois dire que j’ai du respect pour eux et une grande admiration pour leur résistance. Le mur, le grand mur (je vais rater le premier épisode de la saison de Games of Thrones, c’est la vie…), celui contre l’envahisseur anglo-saxon, c’est eux qui le défendent, trouvant pour chaque mot anglais une traduction française, alors que nous en sommes bien incapable, adorateurs des anglicismes que nous sommes.

Ici, il n’y a pas de «Stop» mais des «Arrêts» le long des routes, pas de «World Trade Center», mais un «Centte du commerce mondial», pas de week-end mais des «fin de semaine», les exemples abondent, dont nous ferions bien de nous inspirer.

Vol cauchemardesque à l’aller avec Air France (pourquoi quand il y un problème dans un avion, siège, écran, casque, repas c’est toujours sur moi que ça tombe ?). Vol parfait, au retour, à tout point de vue, toujours avec Air France. Balle au centre.

Dodo au Sofitel, comme d’habitude, où l’on commence d’ailleurs à m’appeler par mon nom et où officie avec brio mon ami Olivier Perret, le chef du restaurant gastronomique Renoir. On se promet à nouveau de faire un jour un diner Clos des Fées ici, mais bon, rien n’est simple, le temps manque…

sofitel

Tenter de s’adapter au fuseau horaire ou pas, voilà la question… Un déplacement aussi cours, c’est une première pour moi, et, alors que j’écris ces lignes, de retour, faut le dire, ça m’a plus bousculé que je ne pensais. Bon, j’ai assuré quand même l’essentiel, le mini-salon, brillant, parfaitement organisé, de notre agent au Québec, dans le cadre du Musée des sciences, spacieux et lumineux. Voici le stand avant l’arrivée de le foule. Dure journée mais à rencontrer des dégustateurs curieux et passionnés, le temps passe vite. Gros succès pour les Sorcières Blanc et Modeste, toujours aussi surprenant. Les Sorcières sont désormais un classique, ici. Incroyable, quand on y pense.

Salon Content d’avoir revu des amis vignerons, Yves, Pascal, bien d’autres, qui venant des Etats-Unis, qui y allant. Toujours les mêmes qui sont sur la route, infatigables. Il n’y a pas de hasard. Ni de chance. Juste du travail. Et des bons vins. On s’est raconté des histoires de vignerons, comme il se doit, partageant des doutes plus que des certitudes.

Demi-journée de flanerie, dans la ville, Coldplay sur les oreilles, qui donne le rythme, le nez au vent, curieux de tout. La ville mute, les building poussent, mélange étrange de passé, de présent et de futur, de nouveau monde et d’ancien, de culture anglaise et française.

Au vol, quelques photos, sans queue ni tête.

Un peu de Yoga illimité, voilà qui me ferait le plus grand bien.

Yoga

La collection DKNY, très sobre, très grise et blanche, très tentente. Mais dans la vigne, le streetwear, c’est pas adapté, trop salissant, déjà. Et puis, faut se faire une raison, il n’y a pas ma taille… Mais c’était chic.

DKNY

Dans le vieux Montréal, on lutte contre le bruit. Il y ici une sorte de pédagogie positive qui me frappe à chaque voyage. Nous devrions nous en inspirer plus souvent.Nuitbruit

 

La publicité aussi est très différente. Elle met souvent en avant le questionnement personnel. Beaucoup d’humour, souvent, aussi, et on se moque volontiers de ses propres travers Nous sommes, dans le domaine de l’auto-dérison ou de la remise en question, très en retard…
QCiti

Dans la presse, en fin d’article, on indique qui a payé les «frais de reportage». On se plait à rêver de la même chose en France, une forme de transparence. Je crains qu’on en soit loin… Dommage.

Volvo

Nouvelle opportunité, déchiqueteur d’archive… Pas bête.

Qcarchive

Partout, des t-shirt «I Love Poutine». Non, il n’y a pas de fan du président Russe mais d’une spécialité culinaire locale que je n’ai encore jamais eu le courage de gouter… Frites, fromage fondu, sauce, un jour, on butte contre ses limites… En savoir plus ICI.

Autre inscription sur un polo, mais celle là n’a pas besoin je crois de commentaires..

Sex

Dernier déjeuner sur le pousse au très créatif café du musée d’art contemporain, avant de filer à l’aéroport. Le chef s’en va ouvrir un bar à vin, il se lâche et c’est très bon. Mignardises rigolote, saucisson au chocolat bien réalisé. Joyeux, coloré, comme le temps, superbe.

Fin du coup de vent. Drôle de métier.

Mignardises

 

 

5 commentaires

  • pierre
    18/04/2015 at 8:39 pm

    déjeuner sur le pouce ou sur le pousse???

  • Laurent
    19/04/2015 at 6:04 am

    Bonjour Hervé,

    J’ai essayé la poutine sur les pistes de Sunshine il y a quelques semaines. Disons que celle-la tenait au corps … Peut-être que dans un endroit bien choisi, à Montréal ?

    Cordialement,

    Laurent

  • Vincent ML
    21/04/2015 at 1:22 pm

    Merci pour cette ode à Montréal!

    On essaiera de se croiser la prochaine fois.

  • Tessa
    01/05/2015 at 1:07 pm

    Ah ! Un déjeuner au Contemporain ! Antonin fait à manger aussi bien que son papa faisait de la musique quand on était ados ! Et le musée est chouette, j’espère que tu as eu le temps d’y faire un petit tour. Bizzz.

  • Briand
    11/05/2015 at 11:24 am

    La collection « tentente » c’est pour le camping? 🙂

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