« Celui qui s’était transformé en crevette… »


Non, n’insistez pas, je ne vous donnerai pas le nom du restaurant grâce auquel, hier, je me suis en 20 minutes à peine transformé en crevette.

Quelques tapas, une belle tranche de thon à la planxa, tout allait, ma foi, assez bien jusqu’à ce que je remonte dans la voiture. Je me vois un peu rouge dans le rétroviseur. Mais bon, on n’avait pas vraiment bu que de l’eau… 15 minutes après, ne voilà pas que je mets à gonfler de manière significative (déjà que je n’ai pas vraiment les joues creuses…) et que je tourne à l’écarlate à coup de grandes plaques d’un fabuleux urticaire géant dont on pouvait voir la progression à l’œil nu (si, si, j’exagère à peine…)

15 autres minutes pour filer chez le médecin de campagne du bourg voisin, c’était bien suffisant pour découvrir, horrifié, que ma mue s’accélérait et que je ressemblais désormais à une crevette bouquet fraîchement cuite (ou plutôt à un gros homard me souffle ma femme, qui, à ce moment là, n’en menait pourtant pas large…). Disons une belle Gambas de Rosas, pour mettre tout le monde d’accord…

Une piqûre de cortisone plus tard, me voilà un peu dégonflé, très angoissé à l’idée de déclencher tout d’un seul coup une allergie aux crustacées… Pitié, j’adoooore les crustacés ! A moi, Destin ! à 45 ans, comment oses tu me porter un tel coup bas ?

Ouf, après deux heures aux urgences, me voilà rassuré : tout le monde à table ayant été malade, certes moins que moi mais pas mal quand même, j’apprends que je pourrais sans doute remanger homards ou tourteaux, car on me diagnostique une intoxication alimentaire galopante avec rage cutanée violente…

Bon, au moins, j’aurai trouvé un moyen de mettre au début de ce texte une magnifique illustration de crevette qu’on avait fait faire pour notre CD-Rom avec J.P. COffe.

Adieu à jamais, « Mister Crevette », « Docteur Hervé » est de retour…

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