7 jours pour agir
Avez-vous vu un jour ou l’autre cette série, diffusée en France sur M6, où une machine à remonter le temps permet à un homme courageux de revenir 7 jours en arrière dans le passé pour changer le monde en évitant des catastrophes ? Bon, si ce n’est pas le cas, vous connaissez maintenant le principe.
Bon, le voilà qui se met à nous parler science-fiction, maintenant…
J’ai bien envie, en fait, car j’en lis (beaucoup…), depuis que je sais lire. Par exemple, pendant ces vendanges, je me suis mis à relire tout à fait par hasard « Chroniques Martiennes » de Ray Bradbury, que j’ai bien dû relire trois ou quatre fois depuis mes quatorze ans (c’est marqué dessus « à mon frère, pour son 14ème anniversaire, Hèlène » (une de mes sœurs). C’est un livre très novateur pour l’époque, fait de courtes nouvelles qui décrivent la colonisation d’une planète Mars irréelle, étrange et poétique, une ode au vent, au cristal, à la fragilité des écosystèmes. C’est aussi un redoutable réquisitoire de la capacité de l’homme à tout détruire, même lui… Les nouvelles sont courtes, l’ambiance lente, paisible, en quelque sorte le livre parfait pour les vendanges, car à peine couché, les yeux se ferment en deux minutes…
Bon, ce n’est pas du tout de ça dont je voulais vous parler mais bien de l’histoire des « 7 jours pour agir ». En fait, je me disais ce matin que c’était merveilleux, pour quelques centimes d’euros de pouvoir disposer d’une météo à peu prés fiable qui nous donne le temps à sept jours… Pour le vigneron, quel progrès ! Ainsi, je sais dès ce matin que ma semaine se passera bien : tramontane, ciel nuageux mais pas de pluie en début de semaine, grand soleil jeudi et vendredi. Me voilà rassuré. De plus, si cela se dégradait, je pourrais tenter de rentrer le plus de raisins possibles avant une hypothétique pluie car on ne dira jamais assez la justesse de ces bons vieux dictons populaires : un homme averti en vaut deux…
Encore un outil merveilleux que nous apporte la technologie d’aujourd’hui. Les vignerons qui m’ont précédé ne possédaient rien de tout cela et n’avaient que leur baromètre pour leur indiquer la tendance. Peut-être détectaient-ils d’autres signes, que nous ne savons plus détecter ? Dans les nuages ? Les arbres ? Le comportement des animaux aquatiques :)) ou familiers ? J’en doute un peu mais j’en adore l’idée et veut continuer à rêver…
P.S. : 12 degrés au thermomètre ce matin, on peut dire que le fond de l’air est plus que frais. Cette année, les camions frigos ne tourneront pas beaucoup…