Coup, plaies et bosses


Incroyable le nombre de plaies, de bosses, de chocs, de coups que l’on peut subir lors d’une campagne de vendange et surtout de vinification.

Dans le feu de l’action, on ne sent pratiquement rien, sauf bien sûr lorsqu’on se coupe un bout de doigt avec un sécateur, lorsqu’on recule et que l’on butte violement sur une palette, ou que le porteur vous assomme à moitié avec son porte cagette en vous demandant de vider votre seau…

Non, c’est le soir, sous la douche, que l’on se découvre de multiples petites sensibilités : c’est un doigt douloureux que l’on ne se souvient pourtant pas s’être coincé; C’est un tendon sensible, qui se rappelle à votre bon souvenir, alors que l’on avait presque oublié son existence; c’est un bleu que l’on découvre, comme ça, sur une jambe sans que jamais sa cause ne vous soit dévoilée; ce sont de multiples petites coupures, plaies ou entailles que, pourtant, rien en apparences ne justifie; c’est enfin bien sûr un nouvel ongle cassé, recouvert comme il se doit d’une bonne couche de crasse noirâtre, et qui pend lamentablement, irrémédiablement fendu, lorsque le savon et l’eau chaude le dévoile… (vous savez, bêtement, vous tirez alors dessus au lieu de le couper proprement, et là, il se déchire jusqu’au tissu conjonctif… Ahhh, quelle horreur, voilà que ce blog tourne au gore :))) Je m’en voudrais bien sûr d’oublier les vilains boutons rouges dus aux piqures de guêpes, abeilles et autres insectes divers et variés, tous aussi gris, rampants et poilus les uns que les autres, et dont le venin vous irrite parfois pendant plus de 24 heures… Et les moustiques, parlons en des moustiques. Tiens. Maintenant que j’y pense, pas de moustiques cette année, sur aucune des parcelles pour l’instant vendangées… Est ce un signe ? Je le note pour les générations futures : 2005, millésime formidable; pas de moustiques…

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