Saint-Michel et le Carignan flamboyant


Longtemps, j’ai cru que l’équinoxe de printemps tombait le 21 septembre.

Aujourd’hui que je suis plus à l’écoute des saisons et du climat, je sais qu’à cause des bizarreries du calendrier grégorien, sa date est variable (toi aussi, cultive-toi grâce à Internet et brille en société en allant regarder ICI ;))).

Pas plus tard que mardi, je devisais paisiblement avec mes voisines, qui, tous les soirs, font un peu de conversation à la tombée du jour sur le banc devant notre maison. Nous évoquions des vendanges de l’ancien temps. Seaux en métal, comportes en bois, carrioles, chevaux et le soir, lavage à la fontaine car pas d’eau courante; il est clair que les souvenirs sont plus doux que le travail d’alors…

Au milieu de cette pittoresque séance de souvenirs, nous en sommes venus à parler de ce fameux équinoxe. Pour les vignerons de l’avant-guerre, m’ont-elles raconté, le changement de saison, c’était à la Saint-Michel, soit le 29 septembre.

Je suis rentré fort pensif. « Mais oui, mais c’est bien sûr « ! C’est plus d’une semaine après l’équinoxe que le temps change vraiment ici : la végétation semble terminer son cycle, le fond de l’air se rafraîchit, on ressort les couvertures et les premiers oiseaux migrateurs passent dans le ciel. C’est aussi le moment où les Carignan s’enflamment et s’embrasent, incroyable explosion de couleurs aux nuances infinies. Demain, nous terminons les carignans du mas llianssou et, par la même occasion, si tout va bien, les vendanges. J’essairai de faire quelques photos. En attendant, un acompte :

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