Diner en ville


Bon, je l’avoue, je me suis un peu laché sur le billet précédent… Mais bon, quand on y pense, je trouve qu’à part Laurent Gerra, la tradition, bien française pourtant, d’une sorte de « grivoisetée » est en train de disparaitre… Je ne suis pas vraiment un expert en chansons paillardes, mais je me dis que de temps en temps, chanter à plein gosier après avoir bu de même, ça en détendrait certains. Le vin, certains jours, me semble être de plus en plus « sérieux », ce qui ne me réjouit pas vraiment.

A Singapour, donc, un super dîner avec un super chef dans un super restaurant. Ca tombe bien, il y avait de super vins servis par un super sommelier et, finalement, seul mon anglais n’alllait pas comme je l’aurais souhaité, incapable de transmettre tout ce que je voulais dire, en tout cas dans ses nuances. D’habitude, mon accent évolue plutôt vers une pronociation à la « Maurice Chevalier », mais ce soir là, allez savoir pourquoi, je me suis mis à parler avec un accent pakistanais à couper au couteau… Pas glorieux, mais au moins, cela permet de se faire comprendre. Enfin pas pire que pendant le dernier séjour en Suisse, où, tout d’un coup, sans pouvoir m’arrêter, je me suis mis à prendre, sans que j’en sache la raison, un accent Suisse à couper au couteau ! Embarrassant…

Pour en savoir plus sur le restaurant, c’est ICI. J’avoue qu’au delà de la cuisine, créatrive et délicieuse, j’ai été frappé par l’ambiance extraordinaire qui régnait en cuisine où Emmanuel Stroobant, le chef, arrive à faire sourire toute le monde, ce qui, derrière les fourneaux, n’est pas vraiment habituel.

Que retenir de ce repas ? Et bien que nos amis Chinois sont peu à peu en train de découvrir l’harmonie des mets et des vins, ce qui pour l’instant, leur était tout à fait étranger, et que la formule choisie par Emmanuel, deux ou trois petites bouchées par service, permettaient de vraiment voir combien un vin et un met peuvent interférer et donner naissance à des plaisirs différents. Je vous ai fait une photo, juste avant le service :

Une bonne idée, comme celle du chocolat blanc à la fleur de sel avec le fromage, une révélation. Un repas au rythme parfait, ludique et créatif, les vins à l’avenant grâce au travail exemplaire de Vincent Jaureguiberry, ancien de Reine Samut, fort inspiré de tenter l’aventure asiatique, ce que je ferais sans doute si j’étais aujourd’hui un jeune sommelier français.

Donc, vous l’avez compris, ca s’est super bien passé.

P.S. : Gaspard remercie toute l’équipe, pour tout… Je crois que le Saint-Pierre, c’est son restaurant préféré ;-))

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