Le millésime du siècle… pour les truffes.


C’est LA bonne nouvelle de l’année.

Si le millésime a été « complexe » dans le Rhône, ce qui permet aux jeunes techniciens viti fraîchement sortis de l’école de comprendre que la « pression mildiou » existe aussi certaines années dans le Sud ;-) la bonne nouvelle, c’est que ce qui est mauvais pour les uns (les champignons) est formidable pour les autres (les champignons).

Simplement, ce ne sont pas les mêmes champignons ;-)

Donc, la réalité est en train de dépasser mes espérances les plus folles et les informations que je reçois de toutes parts font état d’une saison de truffes comme on la voit une ou deux fois dans sa vie. Grâce à l’humidité et aux pluies régulières de l’été, les truffières cultivées donnent en plein et les truffières sauvages sont gavées. Et les truffes ressemblent à des patates de bon calibre, alors que les patates, elles, étaient petites cette année à cause de la difficulté à semer au bon moment. Rien à voir, mais je tenais à le signaler ;-).

On a donc des prix plutôt doux pour la saison avant fêtes. S’il ne gèle pas – ce qui gâcherait tout – le début de l’année va être éblouissant avec des truffes superbes qui, si mes informateurs sont fiables (je suis en contact direct avec le responsable trufficole des R.G. ;-), pourraient descendre à moins de 400 euros le kilo.

Sachant qu’avec 100 g, on comble 8 personnes sur un plat ou 2 sur un repas tout entier qui devient inoubliable, on devrait pouvoir se faire quelque chose.

C’est donc le moment d’économiser (un gentleman gastronome ne mange de truffe qu’après le 10 février, avant, il se contente de les goûter du bout des lèvres, pour se faire une idée…), parce que cet hiver, on va pouvoir se lâcher un peu après des années de frustration ;-)

Je peaufine mes recettes pendant les fêtes, c’est promis.

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