Gigot froid, tomate séchées et Lucques Vertes et huile d’olive du Roussillon


Bon, allez, pas vraiment le temps, mais je m’y colle…

ingrédients :

– Reste de gigot froid

– Pâte de tomate demi-séchée (le top, c’est le sublime de tomate chez LeaderPrice, à 1,30 euros). Un grand produit (et oui Emmanuelle, et oui Laurent, je m’y mets aussi ;-)))) avec des tomates concentrées et séchées, en pâte…

– un petit pot de Lucques Vertes au naturel (les nôtres, c’est les meilleures…)

– piment d’Espelette en poudre, un trait d’huile d’olive

Préparation : détacher le reste de la viande de l’os du gigot. Si vous l’avez coupé comme je vous l’ai conseillé et comme il se doit, il vous reste fort logiquement la partie basse du gigot, la plus large, la plus proche de la selle, la meilleure… Mais tout convient.

Attention, ici intervient LA PRINCIPALE ET LA SEULE DIFFICULTÉ DE CE PLAT : arrêter immédiatement de manger le giigot froid ! En douce, en plus !

Le disposer sur une planche et commencer à le couper en tout petit dés, le plus petit possible, après l’avoir un peu dégraissé, bien sûr, et en enlevant si nécessaire quelques bouts de peau trop sèche.

Mettre les petits bouts dans un saladier. J’AI DIT : ARRÊTEZ DE MANGER LE GIGOT FROID ! Saler, poivrer, rajouter le suprême de tomates confites. Sortir les olives du pot. NON MAIS, VOUS ALLEZ PAS AUSSI VOUS METTRE A MANGER TOUTES LES OLIVES ! Je sais, elle son top, mais quand on dépasse les bornes, y’a plus de limites ! Pensez à votre femme, à vos enfants, à vos amis !

Au passage, comprenez un des grands mystères du monde en examinant le noyau courbe et très pointu des Lucques. Dites vous, comme je le fais, que l’on va sur la Lune, mais que personne n’a encore pu mettre au point la machine à dénoyauter les Lucques… Et on appelle ça le progrès, hein ? pfft, vanitas, vanitas ;-)

Couper de petits bouts de Lucques vertes, aussi charnues que craquantes, les intégrer au mélange gigot/tomate, rajouter un soupçon d’huile d’olive fruitée vert et une pointe de couteau de piment, selon votre vision du mot « légèrement pimentée ». Voilà, c’est fini.

Bon, le top, comme fait l’ami Serge, qui m’a fait goûté ça à Saint-Émilion, c’est de faire griller de fines tranches de baguette, et d’en tartiner le dessus (le dessous, c’est moins pratique ;-)) avec la préparation. C’est très étrange, parce qu’à l’aveugle, on dirait un peu du thon… Je rigole pas, les saveurs se mélangent parfaitement et on dirait des rillettes de thon à la tomate… C’est extra. Tiens, j’en parlerai au chef la prochaine fois que j’irais chez El Bulli, tellement c’est étrange, comme goût ;-) On sent pas vraiment le gigot, toutes les saveurs se fondent entres elles.

Pour le vin, faut pas du lourd ni du compliqué ni du tannique ni du soyeux : le top, c’est une sorcières, un peu fraîche. Sur une salade de printemps, un bout de tomme un peu affinée et une tarte aux pommes juste après, ca vous fait un repas im-pec-ca-ble !

P.S. : c’est tellement bon que je me demande si ça vaut pas le coup de faire cuire un gigot rien que pour ça -:)

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