2024 – Février – Miscelánea


Février – 1 – Il y a quarante ans, mon ami Drew Harré m’a montré une drôle de caisse en plastique et a mis dans ma main un truc rectangulaire en m’expliquant que c’était une « souris ». J’ai souri. Une putain de souris et ma vie a été changée pour toujours. Un de ces moments que j’appelle un « saut quantique ». Tu es là, et, juste après, tu es ailleurs. Tu es quelqu’un et, juste après, en un claquement de doigt, tu es quelqu’un d’autre. C’est tout le concept du Koan Zen. J’avais saisi combien cet interface allait changer ma vie, mais je ne savais pas combien.

Premier Mac (un Mac 512), un an après la sortie, le 24 janvier 1984, (c’était tellement cher…), installation d’un Hyperdrive 2000, ce qui montait l’ordi à un prix indécent et, depuis quarante ans, une fidélité biblique à Steve à qui j’ai donné beaucoup, mais alors beaucoup d’argent, mais qui a fait de ma vie quelque chose de tellement plus riche, plus coloré, plus sonore, plus visuel, plus graphique, plus multimédia, plus typographique, que je ne regrette pas un franc ni un euro que je lui ai donné. Je vous parle d’un temps qu’il est inutile de raconter, personne ne peut croire que vous l’avez vécu, où les ordinateurs faisaient la taille d’une bagnole et étaient dans des salles blanches. Là, la mémoire, le traitement de texte, la base de donnée, le dessin vectoriel, l’imprimante postcript, tout était compréhensible au mauvais élève que j’ai toujours été. Yes ! Steve, si tu me lis, merci. Merci aussi à tous mes amis d’Apple, Georges, Maurice et Yann en tête. Que cette révolution fut douce et comme je suis heureux de l’avoir vécue. Et d’avoir bu des grands vins, mon François, dans la réserve du stand Apple sur les Apple Expo.

Pour l’amateur de vin, elle a aussi changé le monde. Avant, les cartes de vin étaient imprimées, deux fois par an, coûtaient cher et les ratures abondaient. Mais les restaurants achetaient les vins par 300 bouteilles, 600 voire plus, les stockaient. Il n’y avait que des Bourgogne et des Bordeaux à la carte des grands restaurants, deux Loire et quelques Champagne. Là, on pouvait changer la carte tous les jours, il suffisait d’imprimer une page et de la coller. Mon minuscule bar à vin, le Gourmet’s, place Dauphine avait une carte de vin plus intéressante que la plupart des restau chics. Je la modifiais tous les soirs en fonction des ventes. Amusant. Disruptif.

L’attachement et la fidélité sont je crois dans mon ADN et, avant Wine Paris, je suis passé lui faire un coucou dans son formidable restaurant Fish. Nous nous sommes serrés très fort dans les bras l’un de l’autre, comme deux ours. Dont l’un a avoué ses « difficultés » à l’autre. Quelle injustice, la vie.

Février – 2 – Je me souviens donc de l’arriver du PostScript et la révolution qu’il fut. Si Steve – qui s’ennuyait à la fac – n’avait pas pris l’option « typographie », nous n’aurions rien su des polices de caractère, des fondeurs historiques, des grands noms du caractère (Didot, Janson, Cochin, Garamont, Bodoni et tant d’autres). Voir une police de caractère garder sa forme quelle que soit sa taille, comprendre les courbes polynomiales de Pierre Béziers et la voir s’imprimer, comme par magie, fut un grand moment de ma vie. Bon, je suis émotif, c’est de notoriété publique. J’ai même à un moment fait des cartes, sur Illustrator 88, pour mon annuaire Grappes. De régions viticoles, bien sûr. Désolé, les polices anciennes de la version 1988 ne s’ouvrent plus sur mon illustrator 2024. Je suis largué, c’est affreux. Si tu es graphiste et veux échanger quelques conseils contre une quille ou deux, welcome.

Je me souviens d’un métier qui a disparu (photo-composeur) mais aussi de la révolution que l’on annonçait : d’une laser PostScript, d’un logiciel de PAO, de polices abondantes, tout cela annonçait un monde idéal ou chaque brochure, chaque lettre, chaque magazine serait… beau. La beauté, tout le monde allait pouvoir la créer. Au final, rien. Nada. Je reçois toujours des mises en page affreuses, plus personne ne s’intéresse aux polices de caractère ni ne sait d’ailleurs en installer sur son ordi. J’ai l’étrange impression que la révolution que l’on m’annonce de « l’intelligence artificielle » va peut-être ne pas autant révolutionner ma vie dans son quotidien. Elle sera « intégrée », mâchera un peu plus le travail de beaucoup et remplacera celui de certains, pas celui d’autres, fera de merveilleuses vidéo de chat bleus extraterrestres. Mais au final, on restera tous égaux, avec bien sûr le formidable mot de Coluche, certains le seront davantage que d’autres. Amusant avenir ou, un jour ou l’autre, qui sait un plombier ou un infirmier sera mieux payé qu’un ultra-diplômé désormais remplaçable après avoir été souvent délocalisable. Dans le vin, nous sommes de toute façon protégés pour un moment, même si certains croient dur comme fer à l’avenir des robots.

Février – 3 – Un sage. Je suis un sage. Étrange impression à Vinapogée, salon que j’ai créé il y a huit ans et dont la… 8ème édition fut une merveille d’organisation, de raffinement, de passion et d’engagement. Merci, David, vraiment. Et le seul salon au monde où l’on déguste assis, rien que ça. Il y a trente ans, on pouvait déguster des vins à maturité dans mille endroits. Aujourd’hui, heureusement qu’il y a Vinapogée, sinon… Des vignerons engagés, 35 domaines désormais, qui, bien souvent, se remettent en question sur des vins faits il y a dix voire vingt ans, époque où eux, en tant qu’hommes et femmes vignerons étaient différents et faisaient, et oui, parfois, des erreurs. « Connecter son présent avec son passé », voilà le moment où le vin devient aussi « psychanalytique ». A dire avec de fines moustaches, un coquillage sur la tête et un accent rocailleux. Suivez mon regard…

Hervé Donnezan, photographe, ami de Dali,
l’a immortalisé en 1973. Dali, ai-je lu cet été dans une expo de photos de son chauffeur, à Cadaques, l’envoyait chercher la sève d’une étrange «plante du diable», qui  quelques mn après l’application sur ses moustaches, les faisaient se dresser…

Et moi dans tout ça ? Terrorisé quand je me suis rendu compte qu’en goûtant chez quelques confrères et amis, tout le monde se taisait, se penchait vers moi comme si une vérité quelconque allait sortir de la bouche du… maître. Oups ! Du coup je me suis éclipsé, et j’ai regardé, de loin, amoureux de ce salon, la belle idée qui avait grandi, fleuri et donnait du plaisir à tant d’amateurs. Le kiff total pour un entrepreneur, voir son rêve devenir réalité. Longue vie à Vinapogée. Et si on bougeait en Belgique, un jour, les amis ?

Février – 4 – Le Clos des Fées est passé en DEFCON niveau 3. Bon, pas vraiment DEFCON (mais, oui vous connaissez, c’est dans les films de fin du monde). Le niveau 2 est le niveau le plus élevé où le monde s’est un jour trouvé, pendant la guerre des missiles de Cuba… Le niveau 1, c’est « cours dans ta cave, mon vieil ami, et choisis la bouteille qu’on va ouvrir avant l’arrivée de la bombe; ce sera la dernière avant la fin du monde »… Au fait, ce serait laquelle, pour toi, cher lecteur, cette dernière bouteille ? Niveau 3, c’est vous dire combien j’ai décidé de passer le Clos des Fées en état de guerre. La guerre de l’eau, voilà le titre qui va noircir mon été 2024, j’en ai peur. Pas de pluie, pas de neige, barrages vides, nappes au plus bas, je ne sais même pas comment le département pourra assurer le tourisme cet été. Je parle de se laver, par exemple. Boire, on pourra toujours se passer des bouteilles, apparemment pas si de source et si naturelles qu’on le pensait. Le reste, ce sera rationné.

Je ne veux pas vous faire pleurer mais, pour certaines vignes, les jeux sont faits. Des centaines de confrères vont quitter le jeu, et une main devant, un derrière, à moins d’une action forte du gouvernement. Dans les vignes, on a déjà perdu ici en deux ans 30 % du potentiel de production, au sein même des parcelles cultivées : souches mortes, bras morts, tout est mort, sec, désormais taillé et brûlé et ne repoussera pas. Clairement, pour tous les vins en dessous de 10 euros, la messe est dite, la coopération condamnée s’il ne pleut pas en mars et avril. Pendant ce temps, notre chère présidente du conseil départemental, Hermeline Malherbe pour ne pas la nommer, n’a que ça à foutre de son temps que de vouloir changer le nom des Pyrénées-Orientales en un nouveau nom fumeux, pour ne pas dire stupide. Voilà, c’est dit. Voilà les fonctionnaires territoriaux tous émoustillés de pouvoir mettre le bordel alors qu’on ne leur demandait rien. Un sondage bidon, que ne rempliront que les fanatiques d’un rapprochement avec la catalogne du sud et qui ne sera en rien significatif de la volonté des gens normaux. Pour ce genre d’initiative qui gaspille des centaines de milliers d’euros, puis des millions ensuite pour tout changer, au lieu de chercher des solutions au manque d’eau, je ne vois qu’une réaction, malheureusement peu fréquente mais qui pourrait être remise au goût du jour : le goudron et les plumes. La version douce de Lucky-Lucke, hein, en remplaçant le goudron par un bon sirop de sucre. En vrai, ce n’était pas drôle du tout…

Clairement, pour nous, nous avons abandonné cette année les projets de plantation sauf 40 ares, pour se garder du potentiel humain et matériel pour arroser les vignes les plus précieuses, à la tonne à eau, au moment du débourrement. Car si la vigne n’a pas assez d’eau pour démarrer son cycle, la souche va mourir, sécher, dans 100 % des cas. Deux arrosages, espérons que nous y arriverons, pas sur toutes les vignes, bien sûr. Un peu comme en avion, quand les masques à oxygène tombent : d’abord toi, ensuite ton bébé. D’abord les grands vins, seuls eux peuvent sauver les petits. Quelques litres seulement par pied et, par la suite, si ça ne s’arrange pas, on fera tomber les raisins comme on se coupe la main pour échapper à la gangrène et à la mort, en espérant qu’il se remette à pleuvoir un jour. On reçoit demain une citerne souple pour faire un stock tampon, on va bricoler les cuves portées pour pouvoir arroser à trois tracteurs, et, surtout, on va chercher des bras courageux pour faire… 100 000 cuvettes autour des pieds des Grenache, Syrah, Mourvèdre et un peu le Pinot noir, mais il est au nord et soufre pour l’instant moins. Mais on ne pourra pas tous les sauver, il vaut mieux s’habituer à l’idée. Car si j’ai un peu d’eau vu que je n’arrose plus les oliviers (pas une olive depuis deux ans…), on commence à rationner l’eau dans les potences, pour les traitements. Le choix des politiques semble clair et il va peut-être vous permettre de mieux comprendre la colère : comme dans le Petit Poucet, il faut sacrifier quelqu’un. Tourisme ou agriculture ? Agriculture. Je suis dégouté.

Mais voilà, je ne critique jamais sans proposer une solution, inspiré par cette pancarte, sur la maison des chasseurs, qui m’a toujours fasciné par son bon sens.

Tiens, plutôt que de dépenser des milliards dans une liaison TGV entre Béziers et Perpignan (6 quand même…) pour gagner 15 minutes et s’arrêter dans toutes les gares locales, on pourrait pas vraiment lancer le projet d’un un pipe-line du Rhône vers l’Hérault, l’Aude et les P.O. Avec 2 ou 3 % de prélèvement d’un fleuve qui déborde de l’eau tombée au nord, on pourrait remplir nos barrages. Une vision, abandonnée à l’époque et qui pourtant aurait aujourd’hui tout son sens. Mais quel politique voit loin, aujourd’hui ? Qui s’engage ? Où est le courage ? Le sacrifice de soi pour le bien collectif ?

Revenons à nos moutons. Sur la plaine, pour les Sorcières, impossible d’arroser. Donc changement total de paradigme de culture : on range les interceps pour l’année (leur effet l’année dernière avait été catastrophique…), et on ressort un anti-germinatif, avec des nouvelles buses ou des machines à dos, pour le même impact et deux fois moins de désherbant. Eh oui. Ce n’est pas de gaieté de cœur, croyez moi. Nous étions sur ces vignes en bio virtuelle depuis cinq ans, mais, comme on consent parfois à une chimio après avoir tout tenté, c’est la seule solution pour sauver le vignoble. L’idée est de ne pas toucher le cavaillon, la butte de terre formée à l’automne autour du cep, afin de protéger au maximum les sols de la chaleur par des couches de terre et d’air, le meilleur des isolants. Sur 50 ha de semis d’hiver, pour vous dire, seuls cinq ont vaguement poussé. Je ne sais pas si on va gagner, mais on va se battre.

Février – 5 – Wine Paris. Vaste sujet. Le mondovino du vin était au rendez-vous. La déconsommation de vin est mondiale, tout le monde est touché. Certains font l’autruche, d’autres redoublent d’efforts, nombre de vignerons semblent paralysés par ce monde qui change vite et surtout désormais pratiquement en temps réel.

Le calendrier du vigneron, comme le peignaient déjà les romains, est désormais loin.

Faudrait cinq ou six mois de plus pour retrouver un peu de calme. Celui des procédures, de la traçabilité, des voyages au long cours, celui des réseaux sociaux, des dégustations, la liste est sans fin. La temps s’accélère, le monde comme devenu fou mais le vigneron résiste. Jusqu’à quand ?

Je ne compte plus les confrères, amis ou inconnus qui m’ont remercié pour mon article sur Vitisphère. Tous harcelés, tous maltraités, tous isolés, tous désarmés devant une administration totalement déshumanisée et, surtout, totalement inconsciente. La directrice de la MSA de l’Aude se lamente sur son FB ou son Linkedin, je ne sais plus, de ne pas comprendre pourquoi on a mis le feu à son building rutilant. Les commentaires sous son post sont pourtant clairs : parce que les lettres ne sont plus jamais signées par un être humain mais par «la direction», parce qu’on ne peut plus parler avec personne, que les agents ne reçoivent plus et ne donnent jamais leur nom qui ne suit pas sur les dossiers, parce que même déposer une lettre à la MSA de son département est impossible, l’agent ne la prend pas et vous renvoie sur une boîte aux lettres extérieure. Il y en a d’autres. L’IA, finalement, va sans doute être plus juste, plus performante et, horreur, potentiellement plus… humaine.

On me félicite pour mon courage, on me dit de… me méfier. Oh, mais pendant la révolte des agriculteurs, n’ayez aucun doute que les contrôles ne s’arrêtent pas et au contraire redoublent. Enquête du ministère de l’agriculture pour moi, soucieux de savoir si j’ai un tracteur et combien de charrues (entre autres trucs totalement inutiles), de LRO, mon organisme de contrôle dont les nouveaux contrôleurs, descendus de l’Ariège, me contrôlent avec délectation pour tenter de trouver la moindre petite bête qui pourrait mériter un déclassement, une amende, me mettre la honte. Même moi qui me sais en règle, je suis choqué, non pas par le contrôle mais par l’ambiance. Ma jeune collaboratrice est terrifiée, c’est son premier. Mais qu’ai-je donc fait de mal, seigneur, ce n’est que du vin… Je ferme ma gueule. Je ne suis pas si courageux que certains le pensent. Je ravale ma honte.

De Wine Paris, je retiens deux chocs. Deux chocs Corses. Bon, désolé, je suis surtout resté sur mon stand et autour, comme un matou en goguette. J’ai dû en rater plein. Le restaurant Corse, humoristiquement nommé la Paillote (chère au préfet Bonnet, homme détesté à Vingrau après qu’il eut fait charger les grands mères du village par ses CRS) est un lieu unique qui nous donne une leçon de vie, d’entraide, de fierté, de qualité de produits, de bonne humeur bref, de ce que toutes les appellations devraient faire. La générosité – qualité sans laquelle il ne peut y avoir de grand vigneron, de grand vin, de grande appellation – dégoulinait de chaque plat, de chaque serveur, cuisiniers, de chaque geste ou sourire, de chaque brioche à la châtaigne ou de ravioli au Brocciu. Quelle gaieté ! Quelle leçon de collectif !

Au milieu un grand vin.

Un grand vin tout court, pas seulement un grand vin Corse ou un grand vin blanc. Une évidence, tout ce que peut donner le Vermentinu avec une vinification parfaite et un élevage d’une précision chirurgicale. Un grand vigneron par la taille que certains pourrait prendre de haut et, comme on nous le fait souvent, le penser paysan et le croire exclu de tout raffinement. Et pourtant, quel sophistication, justement cet homme doit avoir en lui pour donner naissance à un tel vin, pour avoir tout enlevé sauf l’essentiel. Dire que je l’ai raté sur Vinapogée, je m’en veux tellement en lui serrant la main… Ce Clos Venturi IP, pour Invechjamentu Prolungatu, élevage prolongé m’a mis à terre, KO, direct. Une claque. J’en ai commandé bien sûr. Faites de même. Les grands blancs sont si rares…

Février – 6 – Bagage perdu chez Transavia. Sans numéro TO, vous êtes mort. Avec un numéro TO, vous n’êtes pas pour autant sauvé : à Orly, le service bagage Transavia, c’est… un téléphone vert dans un recoin. Et c’est tout. Pas de guichet, pas d’être humain dans cette pourtant filiale d’Air France, honteuse tant elle a enlevé l’humain de ses process. Et devant moi, trois personnes qui attendent de pouvoir s’en servir. Jacques Taty et son Playtime, Terry Gilliam et son Brazil, il serait trop long de citer tous ces autres films visionnaires, finalement bien en dessous de notre réalité. Sur Facebook, les cœurs verts racontent qu’ils « aiment les gens ».

Envie de les insulter tant ils se foutent de notre gueule. En langue Corse, ce serait plus fort…

La citation qui m’a fait sourire en Février : « La valeur d’un homme se mesure au temps que l’on met à le décourager. » Sophia Coppola.

Ce que j’écoute en écrivant ce blog, parce que c’est dimanche et qu’un peu de légèreté, ça fait tu bien. Aller, on dance. Sur DEEZER, sur SPOTIFY, sur YOUTUBE

6 commentaires

  • Nicolas DAVID
    18/02/2024 at 7:35 pm

    Cher Mr BIZEUL,
    Moi même amateur de pomme et graphiste à temps partiel sur Illustrator, je veux bien essayer de trouver une solution pour la police de cette jolie carte… Contactez-moi par mail à l’occasion, avec si possible le fichier .ai, et je tacherai de mettre de l’ordre dans tout ça avec plaisir… avant d’éventuellement vous expliquer, faut il encore que je trouve la solution, mais je connais bien les polices et la typo ;-).
    Merci pour ce billet, fusse-t-il colporteur de nouvelles peu réjouisantes…

  • Daniel
    18/02/2024 at 8:29 pm

    Merci , Hervé , pour ce blog incroyable et si intéressant .
    Daniel .

  • Cyril
    19/02/2024 at 1:51 am

    Tenir jusqu’a la fin de l’AMoc ? : – 10°C ? https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/climat-le-gulf-stream-qui-sert-de-regulateur-thermique-a-la-planete-peut-il-s-effondrer-et-ce-des-2025_5912354.html. Je sais, ca ne fait pas forcement rever…
    Mais d’ici la il y aura eu a minima Vin Apogée 2025 ! Je me note cette date.
    Et si au lieu de venir t’aider pour mettre de l’eau, on venait par centaines uriner dans tes vignes (eau+azote) , ta photo a la Spencer Tunick (et ton message) auraient de la gueule dans les medias. Hermeline est partante me souffle t on. Telle est la Voie Maître Hervé !

  • Michel Smith
    19/02/2024 at 6:46 pm

    Je présentais mon livre (merci Mac) en même temps que tu présentais le tien.
    C’était à (feu) la Maison de la Vigne et du Vin, rue François 1er, et j’ai encore la photo quelque part.
    C’est à partir de ce moment-là que la consommation du vins en France a commencé à décliner. Et que la Presse à amorcé un lent déclin.
    Merde, quand j’y repense, on se marrait bien à l’époque.

  • chauvel
    21/02/2024 at 4:25 am

    toujours un grand de vous lire .l’eau du rhone je n’ai jamais compris pourquoi les politiques se sont dégonfles

  • David
    24/02/2024 at 5:44 pm

    Vinapogée en Belgique , cela pourrait être un grand succès vu le nombre de grands amateurs. Je suis prêt à déjà acheter mes tickets en prévente.

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