Vendanges 2014 – J+3 – Shades of Grey


Mais pas de sexe, désolé. C’est pas que je vous écrirais pas un de ces jours une petite nouvelle érotique, mais désolé, pas ici, pas maintenant… Un truc avec des vendangeuses, un repas de vendanges qui dérive un peu,  genre « Angélique à la vigne…» Vous voyez le truc ? Moi, je le vois bien… Tiens, j’y mettrais bien une jeune blogueuse, en plus d’Angélique, toutes deux un peu naïves… Et dans le rôle de Geoffrey de Peyrac, qui, hein, qui ? Ah, et des vendangeuses roumaines, oui, quelques Roumaines, ça serait bien…

Bon, en attendant, dans le gris, sur la terre comme au ciel. Nuages, plafond bas. Le temps change. Les raisins tiennent le coup, ancrés dans leur terroir depuis 80 ans. Il en faudra un peu plus, croyez moi. Merci à ceux qui les ont plantés, greffés sur place, si longtemps, ces « princes des vignes » qui ont mon admiration et mon total respect. Bon, en même temps, c’est tout mélangé, gris/blanc/noir, alors c’est un peu galère. Un passage pour chaque couleur. L’horreur au niveau financier. Mais le jeu en vaut la chandelle. Enfin je crois.

Ici, le gris on en fait du blanc. C’est comme ça. C’est peut être bien, hein, le gris de gris qui serait rosé. Ca me rappelle quelque chose. Ma mère en buvait, très volontiers, et n’en avait pas honte. Marrant que je me souvienne de ça. Listel, vin des sables… Elle buvait aussi autre chose, de meilleur, un peu de Monbazillac, surtout, qu’elle adorait, et du Sauternes à Noël. Mais bon, l’amour du vin et la passion de la vigne, ce ne fut pas une transmission familiale, c’est clair. Il y eu autre chose. Maman, de la haut, si tu lis ce blog, j’espère que tu te marres un peu.

Ah, oui, donc, les vendangeurs, courbés, ils voient quoi ? Ils voient ça :

Et oui, et on les paye pour un spectacle aussi royal… Stop les tomates par pitié !

Ils voient aussi ça et ils se disent comme moi que la nature, certaines années, est généreuse… Bon, j’en ai pas beaucoup de comme ça. Mais vous avez vu ces bébés? Joufflus à souhait, débordant de vigueur et de joie de vivre. Heureux d’être là. Et sur des vignes de cinquante ans, au bas mot. C’est sûr qu’avant, on savait planter…

Bon, ç’était les bonnes nouvelles. Pour le reste, à la cave, c’est la pagaille. Rafal a beau avoir mis son bandeau à la Rambo et avoir le même regard de warior (ce qu’il est maintenant, un champion du monde), et bien il peut pas multiplier le pressoir ni les cuves et c’est la galère pour trouver des cuves adaptées, pressser lentement, débourber en prenant son temps. Fait râler, vraiment. Je rêve d’une vraie cave. Un truc où je sois libre. Ca viendra. Heureusement, on a les camion frigo. Mais aujourd’hui, ce sera pour les équipes la première des GROSSES journées. Pas de problème pour dormir le soir, je vous assure. J’ai beau lui mettre un peu de Calvin Harris, pour le mettre dans le tempo, ça va pas faire rentrer des cuves dans la cave.

Dernier grand tour sur toutes les parcelles, demain, on ouvre la cave du Clos des Fées. C’est décidé.

 

2 commentaires

  • Fred ZANTMAN
    11/09/2014 at 3:38 pm

    Vivement demain !

  • Pascal
    13/09/2014 at 8:40 am

    Si vous voulez une blogueuse pour votre film, je vous suggère la jeune Québécoise de Bu sur le Web. Ah, c’était déjà à elle que vous pensiez ? Tiens donc ! 😉

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