I have a dream…


Pas de métaphore dans ce titre célèbre, non, cette nuit, j’ai vraiment fait un rêve. Un rêve où je dégustais du vin. Cela m’arrive très rarement en fait. Aussi, à peine levé, je me précipite sur mon ordinateur pour tenter de le « fixer ». Art difficile que celui des rêves. Bon, je me lance.

C’était dans un immense appartement, à Paris ou dans une grande ville qui lui ressemblait. L’appartement était à la location, ou à la vente, et un ami, au visage « flouté », nous le faisait visiter. Il y avait avec moi deux ou trois amis chers, dont D.B., P.S. (dont je n’avais jamais rêvé jusqu’à présent, enfin je pense) et, je crois, par intermittence, C.B. (bon, je ne vais pas aussi trop vous dévoiler mon inconscient, je n’ai que peu de tendances exhibitionnistes :). Certains sont vignerons et chacun d’entre nous avait apporté une bouteille de son vin. La chose étrange, dans ce rêve, c’est que j’éprouvais dans mon sommeil, très fortement, des sensations de dégustation, peu d’arômes à vrai dire mais des goûts étonnamment puissants. L’un de ces vins, d’un noir surnaturel, était d’une force tranquille, évidente, une sorte de roc, dense, résistant, musclé, terriblement masculin. L’autre, la petite Sibérie, dans mon rêve, n’avait bien sûr rien à voir avec le vin tel que je le connais. C’était une sorte de nectar évanescent, pourtant terriblement attirant, à la finale formidablement fruitée, aguichante, nerveuse, qui semblait ne jamais vouloir finir, et me stupéfiait par de profondes « vagues » de goûts délicieux, qui semblaient diminuer puis m’envahissaient, à nouveau, dans un nouvel et irrésistible élan. En fait, la sensation était plus celle d’un fluide, de quelque chose entre le liquide et le gazeux. Trés étrange…

Dans mon rêve, en visitant des pièces immenses et majestueuses qui donnaient sur une voie rapide et un fleuve, nous échangions, verre à la main, des rires et des commentaires, sur l’immobilier (sic !) mais aussi sur le vin. Je me revois évoquer, en parlant de ce vin, « un faune jouant du fifre sous de vieux oliviers sauvages…». Merveilles de l’inconscient.

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