Youp’la là ou Vinisud suite et fin (M.A.J.)


Un dernier post pour en finir avec nos aventures sur Vinisud, un salon qui me semble déjà tellement loin, tant j’ai fait de choses variées depuis jeudi… Dire que cela ne fait même pas une semaine que nous sommes rentrés…

Alors, voyons, que voulais-je dire encore sur ce salon ?

Merci bien sûr à tous ceux qui sont venus goûter.

A tous ceux, aussi, parmi eux, qui m’ont parlé de ce blog, avec tant de gentillesse : j’ai apparement plus de lecteurs que je ne l’imaginais…

Pardon, en passant, à tout ceux à qui je n’ai pu faire goûter et qui, parfois, ont patienté un bon moment avant de filer vers d’autres rendez-vous, ce que je comprends fort bien.

Pardon aussi aux nombreux étudiants de toutes sortes à qui nous avons dû, contre notre volonté, refuser une dégustation. Dans deux ans, j’essairai d’organiser, c’est promis, une dégustation rien que pour eux. La passion de ceux qui sont passés dans un moment tranquille m’a enthousiamé.

Pardon aussi à ceux dont, dans l’excitation, dans la fièvre du salon, je n’ai pas reconnu les visages… J’en ai honte. Mais ma mémoire visuelle n’est pas ma principale qualité. Je me souviens parfois, des années et des années après, de déjeuners ou de diners, de plats, de vins, sans être capable de me rappeler avec qui j’étais ce soir là… Incroyable, je le sais. Mais pourtant vrai.

Bon, j’espère qu’après cet aveu, ceux que je n’ai pas reconnu à Vinisud m’en voudront un peu moins…

De même ceux à qui, brutalement, il me semble avoir un peu vite tourné le dos pour entamer une nouvelle dégustation. Désolé, tellement débordé que je perds parfois un peu le fil…

Après les remords, les regrets ? Juste ceux de n’avoir pu goûter plus de vins. Enfin, j’en ai trouvé un ou deux excellents quand même et j’en reparlerai à l’occasion. L’époque où je traînais dans ce genre d’endroit, délégué par un journal, le nez au vent et les papilles à l’affût, est bel est bien terminé. Je suis passé de l’autre côté du miroir et ne suis plus « chien de chasse ». Jamais, pourtant, je ne songe à me plaindre. Mais un peu de nostalgie m’assaille, quelquefois.

Pour finir, comme promis, une anecdote : en pleine dégustation, derrière moi, une jeune fille d’une vingtaine d’années, m’interpelle depuis l’allée : « Pardon Monsieur, c’est vous qui faites « youp’ là là » ?

Je me retourne. Elle est charmante mais fort sérieuse. Immédiatement, je lui souris, fais quelques bonds gracieux (enfin, si l’on veut, mon quintal ne se bouge pas aussi facilement que je le voudrais…) et je m’écris joyeusement « youp’ là là »!. Elle semble effondrée… «Mais non, je cherche un vin qui s’appelle Youp’là là». Je lui avoue, à mon grand regret qu’à part le clown, je ne peux malheureusement rien faire de plus pour elle. Elle part, d’une démarche assurée, à travers les allées. J’espère qu’elle l’aura trouvé, ce jour là, ce fameux « youp’ là là » dont je connais pas le fatétieux producteur.

Si tu lis ce blog, jeune inconnue, pardon de cet humour de comptoir. Mais, pour te rassurer, sache que tes chaussures étaient super et qu’au moins un amateur de chaussures les a apprécié ! ;)))

M.A.J. : un lecteur rapide m’informe avoir goûté une cuvée « hop là » ! Si tu n’as pas trouvé encore ton bonheur, oh belle inconnue, il est peut-être ICI

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