Derrière le chenillard


Hier, labour d’un plantier de carignan. Sur un coteau plein nord, en haut d’un petit sarrat (une colline, en catalan) apparemment très sec, le sol s’avère en réalité assez souple. Étonnant. Encore un truc à ajouter à la longue liste de ceux que je ne comprends pas. Je vous ai fait une photo.

Sur le chenillard hydrostatique, un cadre léger, ce que les pro appellent une charrue « vigneronne ». Le deuxième passage se fera avec des « ailes » à la place des « côtes de melon », pour couper les herbes les plus résistantes.

C’est un plantier de deux ans, un carignan qui a l’air de se plaire dans les cailloux. La vigne est trop jeune pour passer l’intercep, il faudra finir à la pioche, un peu plus tard dans la saison, deux ou trois jours après un jour de pluie, en espérant qu’on en ait un, parce que sinon, ça va être le bagne. On en profitera pour faire tomber les raisins…

La veille, petite dégustation impromptue avec un fournisseur. Il trouve de la minéralité dans les 2004. Je n’ose pas lui demander ce qu’il entend par là, car c’est un mot que chacun interprète selon ses propres ressentis.

Veut-il dire qu’il ressent des goûts, des arômes ou des sensations qui lui rappellent certains minéraux ? En suivant le chenillard pour enlever les gros chardons à la piquette, je me dis que, vu nos terroirs, ce ne serait pas étonnant que ce soit du calcaire… ;-)))

La vigne est vraiment un végétal extraordinaire…

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