Mon mur, notre mur, votre mur (2/2)


Bon, vous l’avez compris, j’ai un rapport un peu bizarre avec les murets de pierres sèches ;-)

Dès le début, quand, en cette belle journée de l’hiver 97, je me suis arrêté au milieu de ce qui allait devenir le Clos des Fées, je me suis dis qu’un jour, je ferais en sorte de retaper des murs… Je sais, c’est bizarre, mais c’est comme ça.

On en a repris pas mal, mais, jusqu’à présent, l’équipe du domaine n’avait pas eu le cran de se lancer dans un vrai mur de soutènement. Après une formation, remarquable, au CFPPA local, les voilà partis pour un mur ambitieux, presque 20 mètres de long et plus de 2 m de haut…

On dégage les restes du mur au tractopelle, on creuse pour installer les fondations, de solides pierres de plus de 300 kg (là, le tracteur et sa petite benne sont de précieux alliés), puis, on démarre la construction proprement dite. Pour le premier, le formateur, un passionné comme on les aime, nous éclaire encore de ses précieux conseils. Puis, il s’en va et on se lance. Pierre après pierre, le mur se construit. Voilà le résultat, presque terminé.

Dans un sens…

Et dans l’autre…

Bon, ce n’est pas parfait, mais pour un premier, franchement, c’est plus qu’honorable. C’est important de comprendre que ce n’est pas de la construction décorative, pour faire joli au milieu d’un lotissement… Le but premier est de soutenir la terre et trouver une place pour les dizaines de tonnes de cailloux que l’on sort des parcelles adjacentes. Car derrière le mur, il y a bien plus de cailloux que l’on ne l’imagine, et ils ne sont pas jetés n’importe comment mais tous rangés avec soin. Je vous mets deux photos. En tout cas, ça ne dépare pas avec les murs anciens…

Nos 3V (les Vieux du Villlage de Vingrau, c’est la dernière fois que je vous le rappelle… il faut suivre, que diable !) passent en 4L ou en 2ch et s’arrêtent pour voir s’il faut critiquer, commenter ou féliciter. Une info tombe : le plus vieux d’entre eux ne se souvient pas d’une telle reconstruction. Voilà sans doute plus d’un siècle qu’en tel mur n’avait pas été construit à Vingrau. Je vous dis pas comme on est fier.

Donc, pour finir, un grand merci. A l’équipe (Serge, Bruno, Fabien, Edouard, Mietec), qui me suivent dans mes délires et acceptent de retrouver des savoir faire d’une autre temps. Et qui mouillent le maillot…

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