Up and Down


Bon, sale journée hier et moral dans les baskets. Que des problèmes techniques, je vous rassure, mais tellement de problèmes, tellement bêtes, tellement chronophages que le soir, j’ai bu ma soupe et puis au lit. Ce matin, ça va mieux et, de toute façon, il faut faire aller parce qu’on va pas tarder à monter au front et que là, moral ou pas moral, soucis ou pas soucis, il faudra bien y aller, et la fleur au fusil, s’il vous plaît…

Ne comptez pas sur moi pour vous raconter en détail l’avalanche de mauvaises nouvelles qui m’est tombé dessus. Se dévoiler, oui, se mettre à poil, non, voilà la limite que j’ai fixée à ce blog, et je ne la franchirai pas. Désolé pour les lecteurs de « Voiçi », Gala » et autres « Closer » (tiens, d’ailleurs, pourquoi jamais de vignerons en couverture de « Closer » ? ;-))).

Des problèmes de transport, de partenaires Walden qui, au dernier moment, renâclent devant le changement tout en sachant pourtant qu’ils sont condamnés s’ils n’évoluent pas, d’étiquettes mal imprimées, de matériel non livré ou non conforme, de transporteurs défaillants, de trucs qui refusent de rentrer dans des machins tandis que le chargeur de mon téléphone de voiture refuse, lui, de sortir de l’allume-cigare et m’emporte, en tirant, un bon morceau du tableau de bord… J’arrête là. Heureusement que j’ai une équipe formidable, parce là, j’aurais été débordé. Et puis, comme je le disais ce matin à mon ami P.A.D., en plus, il pourrait pleuvoir…

Car une chose est sûre, pas le droit de se plaindre quand je vois la météo des autres régions, toutes ou presque sous la pluie. Ici, j’ai presque honte de la ramener encore une fois avec le ciel bleu et la tramontane mais franchement, le paradis du vigneron, c’est le Roussillon. D’ailleurs, s’il y a bien une chose dont je suis persuadé, c’est que si je ne m’étais pas installé ici, je n’aurais sans doute jamais réussi à faire de grands vins. Le secret des grands vins, croyez-moi, chers amis, ce n’est pas l’argent, comme on le dit souvent, c’est le soleil…

Il brille tellement, il fait tellement beau, que les maturités galopent et que nous allons sans doute commencer les blancs jeudi et enchaîner quelques parcelles de rouge dans la foulée. Ce qui voudrait dire que nous serions plus précoces qu’en 2003, avec pourtant des raisins moins élevés en degré et avec des acidités tout simplement phénoménales. À Bordeaux, on crierait déjà au 4ème millésime du siècle ;-))). Ici, on dira juste l’année prochaine qu’on a eu des « circonstances climatiques favorables ». Oh, « responsable de la communication » syndicale, départementale ou régionale, ne pourrais-tu, pour une fois, la jouer « fine » et proposer aux divers journalistes du monde entier de regarder de temps en temps la météo à la télé ? Tu sais, là où on montre des dessins en couleur qui permettent de comprendre d’un seul coup d’œil qu’il fait mauvais partout sauf… ici ? Si tu me lis, s’il te plait, ne te vexe pas. Agis ;-))).

Bon, à Bordeaux, là où de ce côté là, on sait y faire, j’y étais justement ce week-end, en goguette. J’y ai vu (et entendu…) pleins de choses amusantes. Et… tiens, allez, je vous les raconterai demain ;-))

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