Quelques problèmes de soutien-gorge…
Et oui, les amis, mon appel au secours a été entendu…
Du monde entier, les mails de médecins amateurs de Clos des Fées affluent et posent des questions toutes aussi pertinentes les unes que les autres. Dans l’urgence, il faut tenter un diagnostic à distance afin de déterminer si la douleur est « mécanique » (arthrose ou tendinite) ou inflammatoire (arthrite). J’ai l’impression d’être le héros d’un vieil épisode de Skippy le kangourou ou, au fin fond du bush australien, un médecin tentait par radio onde courte de sauver un fermier malade. Ou piqué par un serpent, je ne me souviens plus ;-))
Bon, j’exagère un peu sur le nombre de réponses à mon appel, mais merci du fond du cœur à l’une de nos plus grandes fans (qui restera anonyme, mais oui, mais oui 
d’avoir tenté de diagnostiquer l’origine de ma douleur à l’épaule (qui va mieux, au fait, merci) en me posant des questions sur l’intensité des sensations en fonction des mouvements, et en me conseillant en particulier de faire comme si j’étais une fille et comme si je voulais attacher mon soutien-gorge ;-). Bon, j’ai tout de suite filé dans le placard de ma femme, avide d’une occasion de me déguiser, de rigoler et d’oublier l’après-midi déprimante que je viens de passer…
Certes, le soleil est revenu, la tramontane aussi et la fin des vendanges s’annonce donc sous les meilleurs auspices. Mais il fallait bien, à un moment où à un autre, aller tenter de sauver quelques raisins dans les parcelles dévorées par les sangliers… Quel carnage, les amis, quel carnage… Il ne restait rien, si ce n’est des vestiges de grappes séchées, pourries, à moitié mangées. De 2 hectares et demi de vieilles vignes magnifiques, que nous avions bichonné, particulièrement belles cette année, il ne restera que 500 ou 600 kilos de raisin, sauvés par miracle car trop hauts pour ces satanés cochons… Pour couronner le tout, je me suis pris les pieds dans une amare de palissage et me suis vautré avec enthousiasme, certes sur un grand terroir, mais sacrément dur et abrasif…
Bon, j’arrête avec mes problèmes mécaniques. Il ne nous reste que du très beau et du magnifique à rentrer et nous avons eu raison d’attendre. Allez, on m’appelle pour dîner, bonne soirée à tous.
MAJ : j’ai fait une photo avec mon téléphone. Attention, c’est pénible à regarder…
