Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans…


ne peuvent pas connaitre…

Profitant de ce dernier jour de calme avant une quinzaine fort occupée et à quelques heures de partir pour la finale du Meilleur Sommelier de France, qui a lieu cette année à Perpignan, je me suis dit que j’aurais bien mis sur ce blog une photo de mes jeunes années.

Un blog, c’est aussi fait pour transmettre. Souvent, enfin parfois, surtout quand un de mes amis disparait, je me dit que mes enfants auront un jour amusement et nostalgie à lire ce blog.

Que ne donnerais je pour avoir le blog de mon grand père, en cette veille de onze novembre. Qu’aurait il raconté de la chance, de la guerre, de la paix et des hommes. A la lecture de son livret militaire, je me le suis souvent demandé…

Bon, donc, j’ai retrouvé par le hasard le plus extraordinaire ces deux photos. C’était en 1983, à Berlin. Cette semaine là, dans l’épicerie où je travaillais, il y avait une promotion assez courante, voire ordinaire, sur Mouton-Rothschild, dont l’étiquette plaisait bien aux clients.

Sept ou huit millésimes des années 70/80.

Deux fois par jour, je filais dans la cave pour réassortir les rayons. Et pourtant, on en vendait… Ca semblait inépuisable. Quand on en manquait, on enlevait les PLV, on commandait, et ça revenait…

Les prix sont en Mark de l’époque. Je dirais que dans mon souvenir, ça devait être entre 2,5 et 3 frs. Si quelqu’un a un meilleur souvenir, je suis bien sûr preneur…

C’est bien les photos, ça apporte du poids à un propos comme celui lancé par François Mauss ICI.

Allez, allons tenter de convaincre les sommeliers que le Roussillon, c’est bon… ;-)

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