Quand la réussite ou l’échec ne tient qu’à une fleur…


Et non pas à un fil ;-)

Enfin, à des milliers, des millions de fleurs, quand même. Mais je trouvais l’image jolie ;-)

Les oliviers sont donc en fleur. Et le destin de notre maintien ou de notre départ du Mas de la Chique se joue donc dans les quelques jours qui viennent, sans que je ne puisse rien faire de plus ni de mieux, juste attendre et espérer.

Faire, c’est néanmoins ce que nous avons fait, depuis deux ans. Tout reprendre, enlever les bois morts, débarrasser les oliviers de tout ce qui les gênait, de tout ce qui les empêchait de fructifier. Puis redémarrer une taille presque de formation. Puis tout changer dans leur alimentation et leur irrigation. Tout cela à la recherche d’un « potentiel de floraison ». Après, c’est à la nature de disposer. C’est assez rageant, quand on y pense, mais c’est bien aussi.

Le potentiel de floraison, deux ans après, je crois qu’on ne peut guère faire mieux. L’oliveraie est couverte de fleurs – presque plus que de feuilles ;-), et l’air embaume d’un parfum assez proche de celui de la fleur de vigne, bien plus difficile à détecter, car présent en quantité mille fois moindre au moment de la floraison des parcelles. La fleur est là, mais y aura t’il le fruit ? On le saura la semaine prochaine, sachant que les conditions climatiques n’auront pas été franchement propices. La Lucques est sans doute la plus capricieuse des olives, c’est sans doute pour cela que si peu de gens acceptent de la cultiver.

Bon, nous verrons bien. En cadeau, des photos : un arbre, une branche, un bouquet, un gros plan sur des boutons floraux en train de s’ouvrir.

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