Salut, l’artiste


Ben on y est mon Jean-Pierre. On y est. Te voilà hors de ce grand corps à qui tu as tant demandé et qui a toujours répondu présent, pendant tant d’années. Sauf hier, le cœur. Pourtant, le cœur, tu l’avais gros. Plus fidèle en amitié, plus capable de pardonner, je ne connais pas. Regarde la nôtre, d’amitié. Trente ans, bon poids. Quand on y pense, c’était hier, à Paris, hein, tu t’en souviens ? Notre rencontre ? Tu venais d’ouvrir «Modeste », après la chute de la maison Ciboulette et, certains soir, comme j’ouvrais tôt mon petit restaurant de la Place Dauphine, tu venais manger un Hareng ou un Gravlax, avant le service, avant le spectacle plutôt. Parce qu’en salle, tu faisais surtout le spectacle, et quel spectacle… J’étais jeune, si jeune, enthousiaste et passionné, surtout je ne savais rien ni ne voyais rien, alors bien sûr, on a sympathisé. Et quand tu as commencé à faire de la télé, pas vraiment sur la bouffe, d’ailleurs, plus sur l’art de vivre en général, tu m’as même convié, un jour, pour ouvrir une énorme bouteille de Pommery qui… ne s’ouvrait pas. Ca doit être quelque part, à l’INA, ça doit être tordant, moi, 25 ans, en costume de sommelier… Et oui, j’ai failli faire de la télé à cause de toi. Heureusement, la caméra ne m’aime pas et je le lui rends bien. Ca n’a pas marché et c’est tant mieux. Ca m’aurait rendu très con. Voire fou. Parce que l’antenne, ça rend fou.

En partie à cause de toi, aussi, j’ai commencé à écrire, à droite à gauche. Et surtout pour toi. J’en ai préparé, des « dossiers » pour tes émissions et tes livres. Sur le vin, bien sûr, de Marcillac à Sauternes, à une époque où l’on pouvait parler de vin à la télé. Et sur bien d’autres choses, la bouffe, surtout. La fraise. Les tripes. Les huitres. Un peu tout en fait, tout ce qui se mange et se boit. Je les ai encore plein mon mac. Je me souviens de celui sur les liqueurs disparues ou sur le Vermouth de Chambéry. On se marrait bien. Une époque. Puis, on a fait des « Marchés de Jean-Pierre Coffe », 200 francs, 4 repas de Week-end, pour 4 personnes. Avec Serge, ton neveu. Une révolution, en ce temps là. Se remettre à cuisiner, vous n’y pensez pas, quand même ? Un coup de rouge ou de blanc pour arroser ça. A l’antenne ? Du vin ? Oui, à l’antenne. On en faisait même vendre, du vin, les gens imaginent pas combien tes fans t’auraient suivi jusqu’au bout du monde. Des trucs incroyables. Sans UNE contrepartie, mon ami, faut le dire. Tu te souviens le coup de Beaucastel ? Empêtré dans les débuts de la Vieille Ferme, les Perrin nous on fait un petit Côtes du Rhône de derrière les fagots, un vin simple, comme on les aimait toi et moi, à petit prix, parce que pour toi comme pour Coluche, « c’était pas parce qu’on avait pas d’argent qu’on devait se priver ». Leur téléphone a sonné pendant des jours, sans arrêt. Des dizaines de milliers de bouteilles. Je sais, personne ne me croira. Tant pis. Pour remercier l’équipe de Canal, ils ont envoyé une caisse pour chaque membre de l’équipe, plus 60 ou 90 « hommage à Jacques Perrin » je sais plus. C’était classieux. Tu m’as fait renvoyer la palette, illico. « Un journaliste n’accepte pas les cadeaux », m’as tu dit. Sinon, il n’est plus libre. Qui, aujourd’hui, fait cela ? Merci pour la leçon. Celle là et les autres. Toutes les autres.

Ton obsession, c’était ta liberté. De parole. Du reste. Des rebelles, j’en ai connu, mais tu resteras le plus grand. « Tu vois, Hervé, mon truc pour Weight Watcher, c’est d’abord bon pour ma ligne, après ça me fait marrer, et puis avec l’argent, je garde ma liberté de parole intacte. Le prix à payer est faible ». Un petit compromis, parfois, pour une immense liberté de parole, le reste du temps. Un vrai stratége. Intelligent. Pour Leader Price, c’était pas ça. Toujours cette obsession de l’ancien pauvre, qu’on reste toute sa vie quand on l’a été, ce combat de vouloir expliquer que la pauvreté c’est dans la tête, qu’avec trois œufs, du moment qu’on connaît le nom de la poule et qu’on y met du sien, on peut faire des œufs brouillés, délicieux, et que si on fait un détour pour trouver le bon pain, qu’on fait ses mouillettes comme il faut, on a un repas de roi. Ou rien. Car quand le repas proposé n’était pas en adéquation avec tes valeurs, et bien tu ne mangeais pas. Je l’ai vécu combien de fois, à l’époque de « Roule Production », notre boite dans le multimédia où, tard le soir, en bossant sur notre CD, il n’était pas question de se faire livrer une pizza. On descendait au troquet du coin, un bon bar à vin, manger un jambon-beurre. « Beaucoup de beurre, hein, s’il vous plait ; dans le jambon beurre, faut beaucoup de beurre ». C’est vrai, Jean-Pierre, dans le jambon-beurre, faut beaucoup de beurre. Suffit d’essayer pour comprendre que tu avais raison. Et quand tout était fermé, on mangeait pas. Et pas la peine de discuter. Pour Leader Price, tu m’as même convaincu de faire une cuvée pour la FAV d’automne. Super vin, juste prix. Me demande bien ce que je vais en faire, maintenant. Un truc « in memoriam ». Fait ch….

Tu avais souvent raison, mon Jean-Pierre, faut le dire, et souvent avant les autres. Aujourd’hui, demain, on va faire ton apologie mais pour Leader Price, on t’a pas raté, on t’a blessé même, alors que tu étais juste visionnaire. Y compris et surtout ceux qui n’y ont jamais mis les pieds dans ces magasins et qui n’ont jamais compris ton combat : entrer à l’intérieur de la forteresse pour, enfin, changer peut-être les choses, au lieu de critiquer et se plaindre. Qui sait, aujourd’hui, que la « boule bio », un super pain dans tous les Carrefour, c’est à toi qu’on le doit ? Entre tant d’autres choses. Si on maitrise une recette de cuisine, même celle des coquillettes-comté, on se sent jamais pauvre. On a un savoir-faire. Une valeur. Des valeurs. Et on peut être fier. De soi. Juste avec une recette ? Oui, juste avec une recette, on peut avoir l’impression de ne plus être une merde, ou pire, rien…

Alors, mon ami, il est temps de se dire au revoir. L’amitié, tu la mettais au dessus de tout. En son nom, tu pardonnais tout, ou presque, parce que, bien sur, tu étais excessif, tout ou ou rien, toujours. Pourquoi m’as tu donné la tienne, à moi, jeune provincial naïf ? Et pourquoi l’as tu entretenue, au fil des années, comme tu t’occupais de tes plantes, sans rien demander en retour ? Je me le suis toujours demandé. Tiens, ce matin, j’ai bien une idée, ça devait te rappeler quelqu’un, toi, par exemple, arrivant de ta province, vingt ans auparavant. Te serais tu reconnu dans ce mélange de certidudes extrêmes, limite bêtise et de doutes, au moins aussi grand ? Qui sait. Alors, amis, je crois, nous le sommes devenus. Des amis spéciaux. Parce qu’avec toi, tout était spécial. Tout avait un autre goût.

L’amitié, ça ne t’empêchait pas d’être dur, souvent, mon Jean-Pierre, et de dire les choses, limite brutal. Surtout quand tu aimais vraiment les gens. Alors, bien sûr, j’y ai eu droit plus qu’à mon tour. Un soir, à Arcachon, alors que je venais de me faire planter par la Cité Mondiale du Vin et que ma vie s’effondrait de toute part, tu m’as balancé en public qu’à un moment, dans la vie, « tu vois, Hervé, faut adapter ses ambitions à ses capacités ». Ce soir là, je l’ai pris comme une grande claque dans la gueule et j’étais pas fier en rentrant. Tu m’as aidé, repris à Canal, bon, en me jouant un peu « pomponette »,  bien sûr, puis sur France deux où je t’ai même trouvé le générique de ton émission… Je n’ai jamais été naïf, tu y avais un intérêt. Mais ça m’a fait avancer et plus tard, j’ai même compris : ca marche dans les deux sens en fait, on peut diminuer ses ambitions ou au contraire les voir en plus grand. On peut aussi les changer, complètement et, qui sait, ce soir là, tu as peut-être planté une graine qui m’a fait devenir vigneron.

Toi, c’est acteur que tu voulais devenir. C’était ça ton truc, ton destin, ce qui t’aurait permis de te réaliser. Tout le reste, c’était de la merde. Au point m’as tu confié un jour, que tu n’avais jamais compris ton succès en tant que héros de la malbouffe, ta popularité, incroyable, au point que parfois tu te sentais certain jours « imposteur «  avant ton succès et ta popularité, devant cette affection que te portaient les gens simples, dans la rue, sur les marchés… Pourtant, quel mauvais acteur tu étais. De ceux qui jouent, qui mouillent le maillot, qui font tout comme il faut, mais… qu’on arrive pas à croire. C’est comme ça, ça ne se commande pas. N., mon fils, né le même jour que toi – c’est quand même marrant la vie – et dont on t’a envoyé la photo du gâteau la semaine dernière pour te souhaiter ton anniversaire, chose que tu détestais par dessus tout, lui, il a ça dans le sang. Quand il joue même un poulpe, et bien on y croit, au poulpe. J’aurais aimé que tu le vois, sur scène, et qu’on aille diner ensuite, boire une bouteille de blanc, pour toi, une de rouge, pour moi. On se serait mis d’accord sur une troisième, pour le fromage. Jamais je n’ai autant picolé que lors de nos diners… Ton corps, tu lui auras demandé beaucoup. Ne lui en veut pas de t’avoir lâché. Il t’a sacrément bien servie, parce que tu ne lui as jamais rien épargné.

A beaucoup d’autres non plus, tu n’auras rien lâché, mon Jean-Pierre. Ton intelligence était incroyable, au point que tu as toujours eu du mal à l’accepter. Toujours en train de monter un truc, manipulateur hors concours, dans les bons et les mauvais sens du terme, tu ne pouvais t’empêcher de tenter de tirer les ficelles des gens, tel un marionnettiste. Quand on le savait, ça marchait plus, bien sûr. Mais tu essayais quand même, c’était ta nature. Ce mélange de grande lucidité mêlée de désespoir sur la nature humaine et, de l’autre côté, cet idéalisme, cette grandeur d’âme, cet amour des autres presque religieux, c’est ça qui me fascinait en toi. Les grands-mères, les étudiants, les pauvres, tu aurais voulu être une sorte de Mère Theresa de la nourriture, apprendre aux plus désespérés à ne pas se laisser faire par l’industrie qui les gavait de sucre et de sel pour les rendre esclaves d’une addiction, en leur rappelant sans arrêt le pouvoir de celui qui lit les étiquettes et qui, s’il sait faire la cuisine, s’il prend du temps à éplucher ses légumes, à donner de l’amour à ceux qu’il aime, et bien le soleil brillera toujours dans son foyer. Il n’aura pas d’argent, peut-être, mangera peu, sans doute, mais bien. Et ensemble. Parce que la cuisine, c’est la clé pour réunir les hommes. « Regarde, le couscous, c’est le plat préféré des français. C’est par là qu’on pourrait commencer, non ? ». Tu en as vu, des politiques, pour leur expliquer ça. Mais bon, les politiques, si ça écoutait, ça se saurait.

Des trucs qu’on a fait ensemble, je pourrais en faire un livre, je crois bien. Surtout des conneries. Et des bouteilles, une pyramide… Et des dimanches à cuisiner. Et des confitures. Et puis il y a tes défauts, bien sûr. Mais bon, c’est pas le lieu et pas l’instant, on va garder ça pour nous si tu veux bien. Les meilleures choses ne sont jamais les plus simples. Moi, je garderai qu’à une époque où on nous prédisait qu’en l’an 2000, on mangerait des pilules, tu as été le SEUL, je dis bien le seul, à résister, à mener un combat, marché après marché, pour redonner aux gens la fierté de cuisiner des produits qu’ils avaient choisis, retrouvant ainsi la fierté d’eux même. C’est toute une génération qui a repris le chemin des fourneaux et toutes les émissions de cuisine qui fleurissent aujourd’hui, elles te doivent le principal : l’impulsion. Ah, et les artisans, Jean-Pierre, eux, ce qu’ils te doivent… On ne souvient pas combien ils étaient méprisés, il y a trente ans, combien l’apprenti qui choisissait de faire « boucher » ou « boulanger », il était moqué, par les autres garçons et bien sûr par les filles. « Tu vois, Hervé, l’apprenti, au bal, il baise pas. C’est ça qu’il faut changer». Sur tous les marchés de France, ceux à qui tu as redonné la fierté, j’espère qu’ils auront un signe, pour toi, sur leurs étals. Ils doivent beaucoup au guerrier que tu n’as jamais cessé d’être. Une cocarde noire, ça ne serait pas de trop pour te dire merci. Ils te doivent une partie du respect qu’on leur porte désormais.

Alors, mon ami, repose en paix, imparfait libre et heureux. Je sais, au fond de moi, que tu as adoré la vie que tu as eu, le bon comme le dur, parce qu’il y en a eu. Et je boirais ce soir un coup à ta santé, tiens, un Chablis de Raveneau 98 que j’avais gardé pour toi, au cas où tu serais passé par là. Faut juste que j’arrête de pleurer. Et c’est pas en écrivant que ça s’arrange.

Le combat continue. A chacun de te rendre hommage ce week-end en cuisinant un plat en sauce. Oui, mon Jean-Pierre, tu peux être fier, le monde, le gamin de Luneville, il l’a un peu changé. En bien.

Merci, pour ton amitié, pour tout.

 

29 commentaires

  • Francis
    30/03/2016 at 10:56 am

    Tout est dit.
    Merci Hervé.

    • ONTIVERO Christine
      30/03/2016 at 1:36 pm

      Bel hommage pour cet homme si présent et qui sera désormais si absent !

  • Pascal Chatonnet
    30/03/2016 at 11:11 am

    Le bel hommage

  • Micka
    30/03/2016 at 11:41 am

    Wow…

  • Charlotte Senat
    30/03/2016 at 11:42 am

    C’est très émouvant ce que tu as écrit… Et tellement vrai! On lui doit beaucoup… On pense tous à lui quand on mange un bon jambon… Des choses simples et vraies… Et c’est toujours triste de perdre un ami… Alors courage …

  • Patrick de Mari
    30/03/2016 at 11:45 am

    Gloire aux saltimbanques !

  • Celine Cédric
    30/03/2016 at 11:46 am

    Beaucoup de gens entrent et sortent de notre vie…mais seuls les vrais amis y laissent leurs empreintes !!!

    Magnifique hommage Hervé…..

  • Maxime
    30/03/2016 at 12:09 pm

    Quel hommage!
    Merci et bravo Mr Bizeul!

  • Gérard Sanson
    30/03/2016 at 12:42 pm

    Respect !!!

  • Blot
    30/03/2016 at 1:31 pm

    Cher Hervé,
    J’ai été très touché par la plume divine qui t’anime…
    Ce bel hommage aussi !!!
    Meilleurs souvenirs
    Amitiés
    Thierry

  • Mamzelfochon
    30/03/2016 at 2:06 pm

    Merci pour ce DI VIN hommage.

  • JEAN PIERRE PREVOST
    30/03/2016 at 2:30 pm

    Je cuisinerai un plat en sauce ce week-end puis j’allumerai une bonne vitole et j’aurai bien plus qu’une pensée pour Jean-Pierre. Epicurien parmi les béotiens, son chemin nous a tous éclairé. Très bel hommage rendu à juste titre à un grand bonhomme, plus que complexe, mais qui mérite que l’on se souvienne de lui ! Merci Hervé.

  • Muriel
    30/03/2016 at 3:01 pm

    Quand j’ai entendu ce matin la triste nouvelle, j’ai pensé à toi Hervé immédiatement.
    Oui la cité mondiale, toi, toi et Jean-Pierre. Souvenirs de temps lointains mais qui restent à jamais en tête, même si la brume du temps si est un peu mise.Je comprends ce chagrin et compatis à ta peine.
    Bel hommage que tes mots.
    Amitiés
    Muriel

  • Loïc
    30/03/2016 at 3:36 pm

    Un hommage écrit avec le sang de la vie.
    A l’encre rédigé, on l’imagine éclaboussé par des larmes aussi chargées de sens et intenses, que l’était votre amitié.
    Finalement, le souvenir et l’émotion qu’on laisse à ceux qui nous ont connus, c’est sûrement ça, la vie éternelle…

  • Blanc philippe
    30/03/2016 at 4:02 pm

    Vraiment un bel hommage .
    Une très jolie plume au service d une belle amitié qui nous embue les yeux

  • Fred Zantman
    30/03/2016 at 5:42 pm

    Je ferai un chou, le laisserai cuire tout doucement, longtemps, longtemps, en pensant à cette amitié si forte… et chaque gorgée de ton Clos viendra ponctuer nos souvenirs.
    Merci pour ces jolis mots Hervé

  • François Audouze
    30/03/2016 at 8:23 pm

    Bravo Hervé, pour cette sensibilité qui fait du bien. Tu donnes une dimension supplémentaire au message de Jean-Pierre Coffe.
    Au plaisir de trinquer avec toi en son honneur, si nos pas se croisent.
    Amitiés,

  • Jean Parent
    30/03/2016 at 9:43 pm

    J’avais lu quelques-uns de ses livres et j’avais bien aimé. Avec cet hommage, j’ai un regret de ne pas l’avoir rencontré en personne et boire un Raveneau avec vous deux. Peut-être que je devrais ouvrirce soir un vieux Raveneau et le déguster en te relisant. ,

  • Nicolas de Rouyn
    30/03/2016 at 10:31 pm

    J’espère bien n’avoir jamais à écrire un truc pareil, mais c’est un espoir fou. Alors, j’espère que je saurai en faire autant.
    Bravo, mec

  • Phil45
    31/03/2016 at 6:57 am

    Merci Hervé pour ces mots à Jean-Pierre.
    En sommes tout ému. C’est toujours un grand Monsieur!
    Amitiés. Philippe

  • Leo Saavedra
    31/03/2016 at 7:24 am

    Le portrait est si vif, si réel, si plein de sentiment et d’exemples des choses accomplies que je pense que Jean-Pierre a reçu l’hommage qu’il mérite. Merci, Hervé, t’es en train de me faire devenir meilleure personne. Leo

  • Yves Tahiti
    31/03/2016 at 7:54 am

    je souhaite à tous d’avoir un tel hommage de la part d’un ami.
    Merci Hervé pour ces mots partagés.

  • Michel Smith
    31/03/2016 at 11:11 am

    De l’amour, de l’amour à revendre… Ce personnage que nous aimons en avait des tonnes. Ton message d’amour, cher Hervé, éclabousse tous ceux qui le critiquent encore sans avoir compris l’essentiel : on peut se nourrir dans la joie, le bonheur, la générosité et le partage. Merci.

  • Didi
    01/04/2016 at 9:57 pm

    Adieu l’artiste.
    Il restera present.
    Merci Herve pour ce bel et emouvant hommage
    Merci de nous avoir’permis de le rencontrer …
    Amities

  • Jacques Castany
    03/04/2016 at 6:48 am

    Merci Herve pour ces mots et ces anecdotes . J’ai regardé le grand marché je ne sais combien de fois, quel conset novateur a l’époque , quel visionnaire . Merci pour lui

  • Mike Rijken
    06/04/2016 at 11:23 pm

    Oui, je me rappelle, avoir travailler pour la famille Perrin, que après la mention du vin de Grand Prébois à la télé, le téléphone étais rouge.
    Et même de la part de la famille Perrin, Jean Pierre il n’ a rien voulu de savoir de remerciements, des cadeaux. Il a toujours cru a des produit et des vins qui étais « vrais ». Ma dernière rencontre avec lui étais sur l’ aeroport de Marseille . Mais lui , osez dire des choses comme ils sont. Un pensé pour lui de la part de Mike

  • Marie-Louise Banyols
    07/04/2016 at 6:38 am

    Merci Hervé, pour trouver les mots justes, et écrire un si bel hommage! Nous l’aimions à Jean-Pierre et nous ne l’oublierons pas.
    Nous lui devons tellement!

  • Nadine Franjus
    07/04/2016 at 9:13 am

    Quelle force, quelle poésie. Les mots sont des ingrédients magiques sous la plume de cet ami sincère. Merci pour cet hommage à faire circuler « sans modération ». Après la poule au pot d’Henri IV, on pourrait instaurer la sauce Coffe, composée de produits frais et savoureux et pas chers. On pourrait s’échanger les recettes sur un Blog Coffe…
    Et puis, tant qu’à y être, j’aimerais bien que tous les hommes cuisinent un plat tous les week-ends en souvenir de Jean-Pierre Coffe.

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